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La manoir des Bêtes

 

 

 Calypso Stigler

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Calypso Stigler
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MessageSujet: Calypso Stigler    Calypso Stigler  EmptyDim 24 Nov - 16:48

Calypso Stigler
« Hey toi la haut! Je me suis toujours demandée pourquoi tu laisses tant de déchéance dans ce monde... Je n'ai trouvé qu'une seule réponse à ça. J’imagine que tu en as assez de toutes nos conneries.  »



© Feat : Senorita (Kath Von D) - Ninjatic
Nom ; Stigler
Prénom ; Calypso.
Surnoms ; A votre guise...
Âge ; 26 ans
Dâte de naissance ; 11 mars 1885
Sexe ; Femme
Origines ; Anglaise
Groupe ; Esclave
Rang ; Tout dépend de votre comportement et de son humeur... Par moment elle est Rebelle et d'autre docile
Orientation sexuelle ; Hétérosexuelle
Race ; Canidé - Fennec - Petit gabarit

Caractère
Hypocrite, pragmatique, sensible, changeante,  currieuse...

♛ Your Psychology
BE OR NOT TO BE, THAT IS THE QUESTION.

Calypso est de nature gentille et avenante, à première vue, elle parait la plus parfaite des femmes. Mais comme tout un chacun, la jeune femme a ses secrets et ses blessures. Et les siennes sont encrées dans la peau telle une automutilation. Et allez savoir pourquoi, alors qu'elle se recherche constamment, elle ne cesse de s'infliger les pires aventures. Quand elle fait un pas en avant, elle finit par en faire deux en arrière. Elle entretient des relations bien souvent compliquées avec les hommes, que se soit en amour ou en amitié et au final, elle ne sait absolument pas ce qu'elle cherche chez eux.
À la fois égoïste et généreuse, elle ne cherche pas à faire de mal aux gens, mais l'hypocrisie est devenue désormais son mode de vie. Elle cache ce qui n'a pas besoin d'être sut surtout vis-à-vis de son passé.
On a bien souvent l'impression qu'elle est insensible aux sentiments des autres, mais c'est juste qu'elle ne veut pas y répondre, pas peur de ne pas savoir tout gérer. Alors que peut-elle bien faire d'autre que les ignorer ? Vous pourrez lui dire ses quatre vérités, que ça ne la ferait pas réagir sauf si vous êtes une personne vraiment très proche d'elle. Ainsi, de sa propre initiative, elle a du mal à se remettre en question, elle n'a jamais su peser le pour et le contre vu que dans sa vie tout à toujours été une véritable accumulation de mensonges.

C'est une femme intelligente, mais comme tout le monde, elle a du mal à saisir l'implicite et ne comprend pas toujours si on ne lui explique pas clairement certaines choses. Elle est tolérante et ouverte d'esprit mais certaines de ses idées sont plutôt arrêtées, il ne faut pas trop lui en demander non plus ! Par contre, elle est tellement curieuse que si vous orientez correctement la conversation, vous pourrez la faire changer d'avis... Ou tout du moins en apparence ! Elle peut être baratineuse, charismatique, franche, parfois froide. De plus elle essaie ne pas être très expressive par rapport à ses propres émotions et sentiments, mais Calypso a bien des difficultés à mettre cette barrière vu qu'on lit bien souvent comme dans un livre au fond de son regard sombre.
Polie, sociale et aimant faire la fête, il n'y a que lors de ces moments, qu'elle devient, un tantinet, séductrice et faire le vide dans sa tête et oublier sa situation. Souriante quand l'occasion s'y impose, elle est la première à rire d'une bonne blague aussi autour d'un bon verre de Vodka. Pourtant, depuis Adrian, une certaine carapace, se forme autour d'elle, alors quelle ressent constamment le besoin d'être avec quelqu'un. Nan, elle n'aime pas se sentir seule...

Professionnellement, Calypso est un vrai encéphalogramme. Tantôt docile tantôt rebelle tout dépend de ses humeurs et de ce qu'on veut obtenir d'elle. Elle est particulièrement pragmatique et a bien souvent de bonnes raisons d'avoir tel ou tel comportement même si elle sait qu'elle n'a pas son mot à dire...
Elle n'est pas spécialement rêveuse plutôt terre-à-terre en vérité. Pourtant, cela ne l'empêche pas de faire les pires bourdes qui soient, chutant au plus bas, mais finissant toujours par remonter à la surface et en tirer des leçons de ses expériences.

La vérité est totalement inconsciente aux yeux de Calypso, mais le fait est qu'elle est une véritable femme blessée, qui cherche à fuir son passé qui finit toujours par la poursuivre...

♛ Your Physical
BE OR NOT TO BE, THAT IS THE QUESTION.

Une silhouette s'avance dans un couloir, laissant ses talons claquer contre le carrelage. Cette silhouette tourne dans la pièce principale, laissant ses longs doigts vernis de pourpre frôler les murs. Un instant de pause devant le canapé, avant qu'un manteau de cuir vienne glisser le long des bras, dévoilant un jardin de rose encré à vie dans la chaire. Ce même manteau atterri mollement sur le canapé tandis que la jeune femme s'assoit sortant de sa poche un paquet de cigarettes et un zippo. Tapotant le paquet sur l'accoudoir du canapé, une cigarette en sort slalomant désormais entre ses magnifiques doigts et se coinçant entre deux lèvres pulpeuses. Le bout du bâtonnet se consume sous la flamme du zippo, une fine fumée s'échappe alors de ses lèvres tentatrices mais pourtant interdites. Deux narines se dilatent sous l'odeur acre de la fumée et le regard reste figer devant cette enveloppe décachetée. Un regard noir et déterminé brille par intermittence sous les quelques rayons de soleil qui percent à travers les rideaux. De longs cils noirs assombrissent ce regard ardent qui peut être tantôt moqueur, tantôt colérique, tantôt triste. Mais certainement, rien ne pourra retirer cet éclat de ces pupilles noires. Si, si... Approchez-vous et constatez-le par vous-même de cette lueur bien mystérieuse. Vous pourrez même sentir l'odeur des roses naissants au creux de ce cou. Et observer ce visage aux traits si féminin et cette main qui dégage avec délicatesse ces quelques mèches de cheveux qui viennent chatouiller les joues. Un visage qui exprime un certain flegme, mais détrompez-vous, ce n'est qu'une page d'un livre qui raconte de bien longues aventures.

La cigarette va s'écraser dans le cendrier, la bouche reste légèrement entrouverte sous un léger soupire. La jeune femme se lève et pousse la porte blanche de la salle d'eau. Ce corps de déplace avec grâce et élégance vers la baignoire. Laissant couler l'eau, elle retire ses chausses et enfin son ensemble de cuir marron et de dentelle, les laissant choir au sol. Ses pieds nus parcourent le sol froid, jusqu'au tapis. Vêtu de simples sous-vêtements noirs, son corps élancé laisse apparaitre des formes généreuses, un ventre plat, des jambes ciselées. Ce corps au charme certain est tatoué à plusieurs endroits comme si un rosier épineux avait voulu en prendre possession. Le bras droit, le côté droit du cou, derrière l'oreille droite, la hanche gauche jusqu'au flan du fessier tout un buisson de fleurs s'y est imprimé. Une jeune femme, un papillon, une croix, quelques phrases et autres éléments s'y sont emmêlés au cours du temps, dans un magnifique tableau vivant et corporel. Ses ongles viennent dégrafer le haut du sous-vêtement retrouvant le reste des vêtements au sol, le bas suit son compère. D'un geste, la jeune femme plonge ses mains dans sa crinière chocolat, les détachants et les laissant tomber en cascade sur ses épaules. De longs cheveux foncés, soyeux et épais... Lentement, ce corps finit par plonger dans l'eau mousseuse, laissant les cheveux flotter à la surface. Ce regard noir disparait sous les paupières surlignées de noir et le visage se détend. Ses doigts glissent le long de son corps parcourant une de ses cuisses, se laissant aller au plaisir d'un bain.

♛ Your Story
BE OR NOT TO BE, THAT IS THE QUESTION.

Petite, j'habitais avec mes parents, ma sœur dans une demeure démesurée. Quand nos parents nous laissaient seules, j'aimais cette sensation de maison à l'état déserte. C'était notre terrain de jeu préféré. Je fermais toutes les portes donnant dehors et j'ouvrais toutes celles de l'intérieur. J'allumais beaucoup de bougies et je me promenais dans l'enfilade des grandes pièces du rez-de-chaussée, depuis le petit boudoir où je couchais toujours jusqu'au salon illuminé entre outre par un grand feu. Je tenais ma sœur dans mes bras riant toutes deux à grand bruit tout en nous imaginant de multiples aventures. Puis j'éteignais tout et marchant à la seule lueur du feu mourant dans l'âtre, je savourais l'émotion de cette obscurité et pleine de pensées mélancoliques, laissant ma cadette manger ses biscuits préférés. Je ne saurais dire combien j'ai ressaisi ces doux souvenirs de mon enfance. Tout était si paisible à cette époque.

L'on m'avait toujours dit que l'on pouvait compter sur le soutien des siens et tout particulièrement les personnes qu'on aimait et choyait le plus. Pourtant, deux hommes m'ont appris à mon détriment que la vie et le mensonge étaient synonymes.


[/size]
HENRY
« En famille, tout se sait mais rien ne se dit. »



-NON !!!

Ça été si vite, si surprenant que j'ai bien du mal à remettre toutes ces images troublantes en ordre. Pourtant, je me rappelle clairement des battements de mon cœur qui résonnaient au creux de ma poitrine et dans ma tête, mes yeux s'étaient fermés, mes dents étaient serrées, des larmes coulaient. J'ai cru durant un instant que j'allais suffoquer sous cette main ferme et ce corps. Une odeur d'eau de Cologne venait jusqu'à mes narines dilatées et me donnait la nausée. Moi qui n'étais pas croyante, en cet instant, je priais tous les dieux, je les suppliais de tout stopper. J'avais l'impression que mon corps se déchirait et tombait en avant, mais cette main me retenait fermement. Souiller... J'étais souillée... Un sanglot, des larmes...

- Désolé...

Voilà tout ce qu'il m'avait dit le regard peiné. Ses lèvres se posèrent sur mon front en sueur, me laissant seule dans la peine ombre, les jambes tremblantes et le visage humide. Ces baisers paternel, ne pouvaient en aucun cas pardonner son acte.

Une fois, deux, fois trois fois, quatre fois... Quatre ans. Durant quatre putains d'années, henry me fit vivre les pires choses que pouvait faire un père à sa fille. Quatre ans où tout fut passé sous silence, où ma mère n'osait plus me regarder dans les yeux, où les sourires à table devenaient jaunes, où je longeais à chaque instant les murs. Personne n'osait dire que mon père était malade.

- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHH !!!

Je m'étais mis à hurler de toutes tripes, quand je vis un jour mon père seul dans le salon avec ma sœur. Je ne saurais dire pourquoi, mais sa main posée sur cette petite tête brune, m'épouvanta. Tout se figea dans la pièce et ces deux paires d'yeux se posèrent sur moi avec stupéfaction. Les doigts crispés contre la robe, la panique se lisait dans mes yeux, alors que ma mère arrivait en courant.

- ôte tes sales pattes d'ici !!!

Tout sauf ça ! Il ne pouvait pas lui faire ça ! Non ! Me précipitant, auprès de ma sœur, je la pris dans mes bras, pleurant toutes les larmes de mon corps tout en la berçant.

-Mais tu deviens folle ma pauvre fille !

Peut-être avait-il raison, peut-être avait-il tord. Mais je ne pus me retenir, de protéger encore innocence de ma petite sœur. Je ne voulais pas qu'elle connaisse, le même sort que moi. Mes yeux noirs fixaient avec rage cet homme et cette femme qui finalement étaient devenus des parents indignes et incapables d'avoir du bon sens.

-Dégagez d'ici ! Partez !!! Laissez-nous !!!

Finalement se fut moi qui dus prendre ses bagages. Mon père m'avait estimé indigne de faire partie de la famille et qu'il fallait parfaire mon éducation loin d'eux. Mais au finale, ce qui le gênait le plus était le reflet de ses actes au fond de mes yeux. Il était incapable d'assumer sa honte et il fallait encore moins que tout cela s'ébruite. Il m'envoya dans une pension, m'évincent ainsi de leur vie et de celle de ma sœur. Tous mes courriers, me furent retournés sans réponse.
J'étais désormais la cuillère mal propre de la famille et ce salop avait réussi à tout me prendre. Mes espoirs, mon innocence, mon enfance, mon sourire.

Je n'ai jamais pu leur pardonner ce qu'ils m'avaient fait. Et ce ne fut pas leur mort tragique qui me fit changer d'avis, deux ans plus tard. Bien au contraire, accroché au téléphone, je ne pus m'empêcher de sortir ces quelques mots, la voix tremblante.

-Enfin...

Mon seul regret fut de ne pas avoir pu prendre une dernière fois ma sœur dans mes bras. Nan, mon chagrin était bien plus fort qu'un simple regret. J'aurais tellement voulu qu'elle soit encore présente à mes côtés.
Mon seul moyen de faire son deuil et de ne pas déprimer, fut d'aller me recueillir silencieusement sur sa tombe à chacun de ses anniversaires tout en y déposant des roses qui finirent au cours du temps par la recouvrir.

Chaque date de ta disparition, chaque blessure qui ont percé mon cœur sont désormais tatoués d'une rose sur ma chaire. Reposes en paix petite sœur.



Adrian
« La haine est l'amour qui a sombré. »
[size=11]


19 ans. Changement de vie et de lieu...

J'aime cette sensation quand nous sommes ensemble.

J'aime cette nudité.

J'aime la douceur des draps.

J'aime sentir ton souffle au creux de mon cou.

Et j'aime ta façon de me regarder.

J'aime tout... Même tes petits défauts me plaisent. Même le fait que tu me tournes le dos après m'avoir fait l'amour, je l'accepte.

Je ne suis que ta maîtresse, que ta seconde, mais je t'aime quand même.

Encore une nuit que nous passons ensemble. Et comme toujours, nous avons parlé, tu m'apprenais le russe tout en buvant de la vodka, puis nous avons couché ensemble. Deux fois par semaine, cette scène se répète. Certaines fois, tu me dis que tu ne peux pas rester plus longtemps, car ta femme t'attend et je reste allonger, le regard qui en dit long. Alors, tu te penches vers moi, tu embrasses tendrement mon front et me souris.

« Tu sais que je ne serais rien sans toi. Je t'aime... »

Tu me le dis souvent. Je ne sais pas si c'est vrai en tout cas, tu sais dire les choses que je veux entendre. Je crois que c'est une des choses qui m'a attiré chez toi. Tu sais ce qu'il faut dire aux gens. Tu as su dès la première fois, me dire les bons mots au bon moment. J'ai littéralement craqué, face à ces lèvres qui laissaient sortir pleins de rêveries. Tes yeux rieurs, tes cheveux noirs en bataille... Tous ma plut chez toi, même ce petit accent russe qui me fait littéralement succomber et c'est d'ailleurs pour toi que je t'ai suivi ici. Peut-être que je suis niaise ou trop jeune du haut de mes 19 ans, mais je me suis laissée aller sous cette pluie de mots. En réalité, c'est moi qui ne suis rien sans toi et je pense que l'amour que tu portes pour moi n'a d'égal au mien.
Et à chaque fois que je te laisse partir, mon cœur se serre dans ma petite poitrine. Je sais qu'une autre t'attend et depuis le début, je sais où ça allait nous mener tout ça. Je l'ai accepté à contre cœur, car je ne veux pas te perdre. Ta présence chaleureuse me fait revivre à chacune de nos soirées. Des soirées bien trop courtes, bien trop éphémères. Mais j'accepte les yeux fermés tous tes désirs. Quand, où et comme tu veux... Je sais, je suis décidément trop niaise devant toi.

Encore un soir au clair de lune, dans mon studio. Encore un de ces soirs où nous faisons l'amour. Nous ne faisons que ça... Sur la table, dans le lit, sur le fauteuil, dans la douche... Nous avons tout fait. Encore un de ces soirs où j'ai tressailli sous tes doigts et tes lèvres. Où je me suis laissée emporter par cette sensation enivrante qu'est le désir charnel. Cette envie de ne faire qu'un avec toi. C'est d'ailleurs peut être le seul moment où j'ai l'impression de n'être qu'un avec toi.
Une fois l'acte terminé, tu m'embrasses et me tournes le dos. Je reste allongé tout en fixant le plafond et j'ai froid. Quand nous couchons ensemble, j'ai toujours froid après et je n'ose pas m'approcher de ce dos musclé. De multiples frissons parcourent mon corps et me préoccupent, mais juste à tu soupires et t'assois sur le bord du lit et sort d'une voix lasse :

- je dois y aller

Je me redresse et fixe ton dos. Je sais que tu vas retourner à ses côtés... Cette femme que tu trahis. Je me sens l'objet de cette trahison et tout se chamboule. Tu te lèves, enfiles tes vêtements sans me dire un mot.

- Qu'est-ce que tu fais ?
- Je dois y aller. Les parents de ma femme viennent manger ce soir.
- ...

Il se retourne, attache sa cravate, puis enfile sa montre. Les genoux contre mon torse, la tête posée dessus, je pince mes lèvres. Tu t'approches et caresses ma joue.

- Ne fais pas cette tête Calypso.

Mes yeux noirs se posent sur ses lèvres, je me penche pour les embrasser, mais le voilà à prendre sa mallette.

-  Je vais être en retard.

Un peu stressé comme à chaque fois, tu enfiles tes chaussures et moi, je ne veux pas te laisser partir. Je m'approche et t'enlace tout en posant mes lèvres sur ton cou.

- Calypso... Ce n'est pas le moment.
- Reste encore un peu s'il te plait. Ça ne fait que deux heures.
- Je sais, mais je n'ai pas le choix, elle m'attend.

Ce « elle », me refroidit et mes mains tombent le long de mon corps. Tu te lèves et m'embrasses.

-  Je t'aime.
- ...
- Je te téléphone pour te dire quand on peut se voir.

Tu m'embrasses encore une fois, et j'ai toujours froid.

- Adrian !
- Quoi encore ?
- Est-ce qu'un jour, on pourra passer une journée ensemble ?
- Je ne sais pas.

Mes yeux se baissent et je me mets à renifler. Se sentant coupable Adrian s'avance et m'enlace.

- Juste une journée Adrian.
- Je sais, je sais...

Il m'embrasse et récupère sa mallette qu'il a laissé tomber. Depuis 7 mois, ce manège dur. Je pensais être assez forte, mais maintenant, je regrette. Je regrette d'être tomber amoureuse d'un homme qui n'est pas libre. Aujourd'hui, je le veux rien qu'à moi... Et j'en pleure.

- Calypso. Mais qu'est-ce qui t'arrive ?
- C'est rien... On t'attend. Casse-toi ! Dis-je un peu rageusement.
- ...
- On se voit dans trois jours ça te va ?
- Justement, je ne serais pas libre d'ici un bout de temps.
- Alors, téléphone moi.

J'ai pris l'habitude de me résigner à cette situation. La porte claque et me voilà à nouvelle seule. Une simple étudiante seule dans son studio cachant une relation interdite, où devrais-je dire une relation gênante pour certain. Mais je l'aime tant...

Un, deux, trois, quatre jours. Je ne compte plus le nombre de jours et j'attends ton coup de téléphone. Je vais à la fac, je rentre, je bosse et je fixe ce téléphone qui ne veut pas sonner. Je n'ai de goût à rien et personne à qui me confier. Ma seule attache, c'est toi, mon seul appui. Mais pourquoi je m'acharne à m'accrocher à toi ? Je sais que ce n'est pas bon, mais cet effluve que dégage ton parfum m'a complètement drogué et depuis ce jour seul toi comptes pour moi. J'espère que bientôt, tu vas m'appeler.

Deux semaines sans nouvelles. Deux semaines que tu désertes. Mais pourtant tout me fait penser à toi. Adrian, de nouvelles roses sont venues orner mon corps...

Étudiante et ayant besoin d'argent, j'en ai profité pour poser nu pour des artistes. Un jour j'ai dû pauser pour un certain Giovan Lipshitz, mon voisin de palier. Cet homme à su me captiver et me redonner ce sourire que j'avais perdu à la simple attente d'un coup de téléphone. . C'était un véritable artiste... Sensible... Un vrai peintre. Je posais régulièrement pour lui, j'étais devenu son modèle fétiche. Notre relation était purement amicale pourtant une nuit torride surpassa cette amitié, j'ai craqué.
Mon dieu pourquoi ai-je tant de peines en présence des hommes ?

Le téléphone sonne enfin. Je me précipite dessus.

- Allo !
- Calypso.
-Adrian !
-Hey ! Ce n'est pas la peine de crier comme ça. Dit-il en riant.
- Désolée. C'est juste que ça me fait plaisir de t'avoir au téléphone.
- Euh, dis moi tu es chez toi ?
- Oui.
- Je suis libre ce soir, je peux passer.
- Oui bien sûr.
- Alors, j'arrive.

Je raccroche le combiné et me voilà toute excitée de le revoir. Je ne peux résister à son charme russe. Aussi vite dit aussi vite fait le voilà à ma porte. Je lui ouvre et saute dans ses bras.

- Waou ! Je t'ai autant manqué que ça ?
- Tu ne peux pas savoir. Comment tu vas ?

Adrian se jette sur mes lèvres et laisse tomber sa mallette sur le palier. Mon regard croise celui Giovan, tout comme celui d'Adrian qui le salue d'un simple signe de tête. Ce simple échange de regards changea à tout jamais notre relation. Adrian, tu es pire qu'Henry... Ton amour est effrayant.

Adrian était d'une beauté à couper le souffle, mais une chose clochait chez lui, s'en était presque une maladie. Il était jaloux, une jalousie maladive. Un soir tranquillement dans mon coin, je découpais le poulet pour le dîner, pour une fois qu'il restait à mes côtés. D'un coup Adrian débarque fou de rage et me crie :

- Tu te fais sauter par le voisin !

Il se déchaîne, il gueule, sans me laisser la parole. Il devient effrayant et rien, quand y repensant, j'en ai encore la chair de poule. Sa rage ne s'atténue pas et il continue son délire. Ce n'était pas la première fois qu'il me faisait de telles crises de colère. Et à chaque fois ça devenait, de plus, en violant.

- Tu te fais sauter par le voisin !

Et là, il se jette sur moi et m'applique une gifle magistrale. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris, mais mon couteau se leva magistralement. Il me fixa en ricanant.

-Quoi ! Qu'est-ce que tu veux faire avec ça !

Mon regard noir ne le quittait pas. Ça aurait pu être de la légitime décence pourtant, j'ai laissé l'objet tomber à terre. Ce soir-là, notre routine continua, cette nuit là fut la pire que j'ai pu vivre. Je n'arrivais pas à accepter ma propre faiblesse. Je n'avais que 20 ans, j'étais en train de m'auto détruire alors que je m'étais promis à la suite de la disparition de ma famille, de ne plus jamais revivre ça.

Durant 6 ans, j'ai entretenu cette relation malsaine avec Adrian. Qui se révélait être un homme possessif, violant, jaloux. Mais étrangement la Calypso qui continuait à grandir et qui était devenue une vraie femme, changeait. La haine m'inondait chaque jour un peu plus. Je crois que je devais être maso à cette époque...

Mais ce qui m'y un terme à tout cela, fut la naissance de la fille d'Adrian. Ce qui me rendit folle de rage. L'amour peut-être si tordu... Pendant que sa femme choyait sa propre fille, la chaire de la chaire d'Adrian, il continuait à venir chez moi. Ça de l'amour... De l'amour, mon cul ! Mais comment avais-je pus être aussi stupide ! Comment avais-je pu penser qu'en six ans, il allait la quitter et changer !!!

Vous savez cette nuit-là, quand il est rentré, je lui ai servi son verre de vodka comme d'habitude, il l'a bu en me faisant un grand sourire et je lui ai souri à mon tour en le voyant s'écrouler.
Il y a des mecs qui ne tiennent pas l'arsenic !

« Il l'a cherché ! Il ne peut s'en prendre qu'à lui-même ! Si vous aviez été là, si vous aviez vu ça, je parie que vous auriez fait pareil ! »

Mes valises déjà faites, je me sentais enfin libre. J'étais un papillon de nuit prête à prendre son envol. Remontée comme jamais, dorénavant plus personne ne me domptera, cette période est résolue. Il ne faut jamais sous-estimer une femme en colère.
Pourtant... Je croyais bien connaitre Andrian, mais je me trompais... Il faisait partie d'une organisation mafieuse Russe. Quand on apprit sa mort et qui avait été la main du bourreau, on me retrouva assez vite sur les routes en direction de Moscou.
Je n'ai rien compris de ce qui m'arrivait... Les hommes de l'organisation devaient venger l'honneur d'Adrian... J'aurai cru qu'ils allaient me couper des doigts, ou même me tuer. Mais ils firent pires que ça. Il me prit ma liberté et me vendit comme une vulgaire esclave.

Une terrible punition pour moi qui pensais enfin obtenir mon indépendance...

♛ Behind Your Character
BE OR NOT TO BE, THAT IS THE QUESTION.


Quel est ton p'tit pseudo ? Van' ou Vanou
Quel âge as-tu ? Un âge certain
Comment nous as-tu trouvé ? En farfouillant sur le net. (google)
Changerais-tu quelque chose ? R.A.S
Quel est le code du règlement ? [i]Validé~
Là tout de suite plutôt fraise ou banane ? Banane!


Dernière édition par Calypso Stigler le Dim 24 Nov - 19:25, édité 18 fois
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Humeur : Sarcastique~

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MessageSujet: Re: Calypso Stigler    Calypso Stigler  EmptyDim 24 Nov - 17:55

Ah, que de dames hétérosexuelles ici x3 (Entre femmes hétéro et homme homo, que de bonheur~) *sbim*
Bienvenue sinon et bonne chance pour la suite~
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MessageSujet: Re: Calypso Stigler    Calypso Stigler  EmptyDim 24 Nov - 19:28

Merci pour l'accueil ^^

Ma fiche est finie (j'avais de l'inspiration). J'espère que tout ira bien.

Nb: J'ai eu quelques problèmes avec votre codage. Par moment la fin disparait toute seule je ne sais pas d'où ça vient. ( la partie Behind your character)
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MessageSujet: Re: Calypso Stigler    Calypso Stigler  EmptyDim 24 Nov - 20:27

Tout est bon, histoire bien construite et intéressante (même si elle tombe forcément dans le MarieSue), je te valide^^

Calypso Stigler  Image-validation-01
Tu es validé
Tu peux maintenant aller faire ta fiche de rps et ta fiche de liens pour que nous puissions te découvrir d'avantage et suivre ton personnage fraîchement validé dans ses folles aventures au manoir. Que tu sois un membre de la classe supérieure ou de la classe inférieure peut importe, mais nous te conseillons d'aller faire un tour vers les demande de propriétés pour que tu puisses posséder un domestique et des esclaves ou bien un maître. Pense également à faire ta demande d'appartement si tu es un Adamovitch ou un noble, en prenant garde à faire attention au lieu choisi pour ta résidence. Après tout cela, tu seras fin près à nous rejoindre en zone rpg. Et si tu faisais une petite demande de rp ?

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