Merideth Blackhound

Feat : Fem!Russia - Nyotalia

Nom ; Blackhound (Ce serait plutôt une invention de son ‘père’ adoptif que son vrai patronyme, qui est inconnu) Prénom ; Merideth Surnoms ; On l’appelait Merry souvent, donc elle a l’habitude de celui-là .   Âge ; Tout juste 17 ans. Date de naissance ; 4 février 1894 Sexe ; Femme Origines ; Anglaise Groupe ; Esclave Rang ; Plutôt docile, mais se braque parfois un peu Orientation sexuelle ; Bisexuelle ; enfin plutôt effrayée par les hommes… Race ; Canidé petit gabarit/ Levrette italienne

Caractère
Peureuse, naïve, agile, calme, soumise

De par sa nature profonde de canidé, Merideth est fidèle, se laisse plutôt faire et ne vous jugera jamais. Enfin, pas ouvertement. Elle se sent heureuse de la simple présence à ses côtés des gens qu’elle apprécie.
Elle accepte globalement bien d’être soumise, même s’il faut lui montrer de temps à autre qui est le chef, car rogner petit bout par petit bout les limites est un de ses grands jeux.

Elle peut faire preuve d’une naïveté désarmante, mais compense cette faiblesse par une méfiance envers le inconnus, surtout les hommes ; ce qui malheureusement ne l’aide pas toujours à se tourner vers les bonnes personnes.

Elle est très peureuse, et il lui arrive souvent de laisser s’échapper une paire d’oreilles aplaties de peur, une queue qui se cache vite entre ses cuisses ou voir ses doigts se raccourcir et se souder pour ressembler à des pattes. Quand ce n’est tout simplement pas trembler de tous ses membres, recroquevillée sur elle-même.

Elle est plutôt gourmande, surtout dès qu’il s’agit de viande ou de poisson, même crus. D’ailleurs, elle adore courir après des proies, plus ou moins imaginaires ; elle chasserait volontiers sa nourriture, mais le froid sibérien l’en empêche.

En fait, elle adore courir tout court et se sent très malheureuse dès qu’elle doit rester dans un endroit exigu, ce qu’on pourrait confondre avec de la claustrophobie ; mais c’est juste l’idée qu’elle ne pourra pas piquer un sprint si elle en avait l’envie.
Mais malgré toute l’énergie qu’elle peut déployer, elle sait rester très calme quand il le faut et ne rechigne pas à la sieste.

Comme nous l’avons vu plus haut, Merideth a du mal à gérer son aura, et se laisse parfois déborder par l’instinct primitif du lévrier, comme courir après un objet qui semble la fuir, tourner la tête vers un truc qui couine… ou lécher le visage des gens qu’elle apprécie. Si on l’observe suffisamment longtemps, on peut la voir agiter faiblement le postérieur quand elle est contente, ouvrir la bouche et tirer un peu la langue quand elle est seule et qu’elle a trop chaud ou renifler l’air.

Une silhouette plutôt fine et longiligne ; mais bien loin de paraître petite et  fragile, cela donne surtout l’impression que Meredith est grande, alors que son mètre soixante-trois reste dans la moyenne ; pourtant son ossature est très sensibles aux fractures et autres déboîtements.

De longs cheveux, dont on ne saurait dire s’ils sont vraiment blonds ou simplement d’un châtain très clair, laissés libre dans le dos le plus souvent, mais quelque fois attachés, surtout pour des raisons techniques.
De fins sourcils, car la demoiselle aime prendre un minimum soin d’elle et endure sans broncher les séances d’épilation.
Des yeux marron clair qui s’ajustent bien à la clarté de sa chevelure, empêchant sa peau, qui bronze déjà difficilement mais rougit vite, d’être plus pâle qu’elle ne l’est en réalité.
Un petit nez qui lui donne un air de petite ingénue, qui se plisse parfois délicatement pour humer quelques fragrances disséminées dans l’air.
Un sourire souvent un peu forcé, car la jeune femme est assez méfiante, qui dévoile de belles dents blanches, parfois un peu trop pointues pour être humaines.

Un cou fin, bien souvent recouvert d’un col en  fourrure ou d’une écharpe en laine. Une poitrine ma foi assez gracieuse, voire intéressante sur ce corps si fin ; mais les couches de vêtements aplatissent ce bonnet C, pas vraiment assumé.
Des bras menus, un peu faibles. Des doigts fins, aux ongles courts à défaut de pouvoir être soignés.
 Une taille marquée juste comme il faut, avec un ventre délicat et un petit nombril. Des hanches un peu trop absentes, mais Merideth ne va pas s’en plaindre.
Des jambes fines, presque trop semble-t-il quand elles sont flageolantes, mais pourtant assez agiles et promptes à faire déguerpir la peureuse s’il y a le moindre danger.

Pour le côté vestimentaire, on reconnaît la Theriantrope principalement à son long manteau rose muni de deux lignes de boutons en forme de croix en bois et d’une doublure très chaude en lapin angora qui s’aperçoit au niveau des manches et du col. Elle ne s’en sépare que très rarement, étant très frileuse.
Est assortie avec une petite toque  de la même fourrure tenue par un ruban, aussi rose que le manteau et terminé par de petites boules, elles aussi en fourrure de lapin, que la jeune élégante attache sur le côté de sa tête en même temps qu’elle boutonne son manteau, bien que l’accessoire soit bien moins utile pour la protéger du froid.
Il n’est pas rare de voir ses mains recouvertes  de moufles en peau de mouton retourné quand elle est dehors. Parfois fleurit une écharpe ou un foulard sur son cou, quand elle n’a pas son lourd manteau.

Sous cet attirail propre à l’hiver, on trouve des robes très simples, monochromes, en coton ou en laine ; dessous elle porte des bas noirs opaques qui soulignent la finesse de ses jambes.
Comme la demoiselle est frileuse, il faut s’armer de patience et batailler avec encore deux à cinq épaisseurs pour dévoiler enfin sa peau nue seulement recouverte d’une lingerie très simple.
A ses pieds, des bottes fourrées.

Sa forme animale est un petit lévrier italien bleu. Ses iris marron se foncent  pour devenir d’un brun profond, tandis que ses ongles  deviennent des griffes, d’un blanc laiteux qui laisse faiblement apercevoir les chairs à la base et la fine veinule qui y circule.  Ses coussinets sont tachetés de noir ; c’est le seul endroit de sa peau rose pâle  qui soit marqué de taches.

Il était une fois une jeune fille, petite femme fraîchement débarquée d’Angleterre. Elle fuyait l’Italie, son père qui essayait d’abuser d’elle, ses frères qui la battaient et tous leurs petits trafics qu’elle devait ensuite rembourser de sa personne. Elle accosta un beau jour de mai 1891, sous un soleil bien étrange dans cette contrée. Elle avait seize ans, une épaisse tignasse brune, une peau gorgée de soleil et des yeux marron clair rieurs. Pour tous bagages, un solide caractère, un sourire enjôleur et un sac en juste rempli à ras bord.

Mais à peine six mois plus tard, sans-le-sou, affaiblie, sale, elle ne put avoir la force de résister et s’enfonça dans un dernier sommeil, au fin fond d’un hangar désaffecté du port de Londres.
Elle se réveilla trois jours plus tard à l’hôpital, tous frais payés par un ténébreux mécène. Mystérieux beau brun qui la recueillit dans sa demeure, jusqu’à ce qu’elle aille mieux. Et pour payer sa dette, elle choisit de se mettre à son service, comme domestique. Et ce qui devait arriver arriva, elle finit par tomber amoureuse d’un ami de la famille, un grand blond au regard perçant qui lui promettait de somptueuses fiançailles. Sauf que son maître, qui nourrissait le même genre de sentiments à son égard,  n’était pas de cet avis et refusa catégoriquement de céder gracieusement sa domestique.

Les deux âmes sœurs continuèrent néanmoins à se voir, en secret. Et quand le maître apprit cette trahison en rentrant plus tôt que prévu d’un voyage, il entra dans une colère noire et la jeune amoureuse, battue comme plâtre, fut souillée au plus profond d’elle par ce maître possessif pour lequel elle avait  malgré tout encore beaucoup de reconnaissance.
Le lendemain, elle s’échappa, encore tremblante et choquée de la veille. Elle courut par les chemins, sans jamais s’arrêter, ne dormant que très peu, semblant que tous les hommes, voire les femmes la dévisageait et la désiraient, qu’ils avaient des attributs de singe hideux et lubriques. A bout de souffle, elle finit par tomber littéralement dans les bras d’un homme qui, avant qu’elle ne se pâme de fatigue, lui donna l’impression vague d’un énorme serpent noir.

A son réveil, la pauvre femme était séquestrée dans une pièce sombre et humide. On lui parla d’aveuglement, de race mêlée, d’aura ; elle n’en comprit rien. Elle comprit seulement qu’elle était enchaînée et que personne n’était prêt à la laisser sortir. Affaiblie au maximum, mais jamais assez pour perdre la vie, violée, ce qu’on attendait arriva : quelques mois plus tard, son ventre s’arrondit. On la nourrit un peu  mieux, et à peu près huit mois avec son arrivée, elle mit au monde une petite créature blonde ; à nouveau dans une de ces étranges crises de démence, elle ne vit sortir d’elle qu’un bébé lévrier tout recroquevillé à la peau rose. Choquée, elle ne pleura même pas quand on lui enleva son enfant. Voici comment naquit Merideth Blackhound.




La jeune Theriantrope passa treize années dans la joie, la bonne humeur et les courses poursuite après tout ce qui bougeait : balle, cuisinier portant un gigot, ombres, chats… Elle avait un précepteur, un basset qui gardait son regard larmoyant même sous une forme strictement humaine, un cuisinier pour elle seule qui savait exactement sa cuisson préférée pour chaque viande,  une nouvelle robe tous les trois mois et une chambre spacieuse munie d’un patio ouvert au soleil  qu’elle pouvait décorer à sa guise ou laisser en bazar complet si elle voulait ; la seule règle était de ne pas sortir seule. Bien sûr, elle sortait régulièrement en ville, mais toujours accompagnée, au cas où elle se perdrait, de son précepteur qui ne ratait pas une occasion d’un petit cours improvisé sur la neige, le système économique ou le dernier musicien à la mode.
Mais vous savez comment sont les enfants, et Merideth se lassait vite de cette petite bourgade avec toujours les même habitants qui lui souriaient ; un peu tristes eux-mêmes de cet ennui, lui semblait-il.

Elle commença, en catimini, à explorer seule et discrètement son logis dont elle ne connaissait vraiment, voire trop à son goût, que l’entrée de sa chambre, le chemin jusqu’à la salle de bain attenante, l’escalier pour sortir dehors et quelques pièces grappillées par-ci par-là. D’abord par jeu, mimant une exploratrice qui découvrirait un temple maudit, puis plus sérieusement à mesure qu’elle grandissait, l’histoire d’espionne au sein d’une base de vampires étant surtout pour les gardes qui finissaient toujours par la ramener par le col dans sa chambre en grommelant. Et du haut de ses quatorze ans, elle entendit ce qu’elle ne devait pas entendre, l’oreille collée à la porte pour savoir si la pièce était vide ou non.

«  Il faut commencer à s’occuper de Merideth, elle sera bientôt en âge de procréer… Demain, tu iras le voir sérieusement. La brusquer ne servirait à rien, juste à ralentir l’union. »

Horreur ! Ils comptaient la marier ? Avait-elle fait quelque chose de mal ? Procréer… Etant presque la seule fille dans la bâtisse, elle ne s’était jamais posé la question d’avoir des enfants. Vaguement, elle savait qu’il y avait une histoire de cigognes qui parachutaient des graines dans des choux, et si on en mangeait, un bébé poussait. Elle frissonna.
Le lendemain, elle attendit de pied ferme. Mais en lieu et place d’un colosse qui l’empêcherait de fuir, il y eut un adorable jeune homme au parfum exquis qui développait en elle des envies qu’elle n’avait jamais eu auparavant. Ils discutèrent agréablement, Merideth l’écoutant à peine, complètement obnubilée par l’éphèbe. Il revint chaque semaine, s’asseyant de plus en plus près d’elle. Puis elle tomba malade. Enfin, elle se mit à perdre du sang entre les jambes. On la rassura, lui disant que ce n’était rien, on lui expliqua péniblement comment on faisait vraiment les enfants ; et cinq jours plus tard, tout allait mieux, bien qu’elle eut toujours du mal à croire tout ça.

La semaine suivante, ce qui semblait être son fiancé revint. Mais tout avait changé. Maintenant, elle comprenait le but précis de ses envies, ses fourmillements bizarres qui la parcouraient en sa présence, et elle fut dégoûtée par l’idée de coucher avec cet homme, qui, elle le comprenait enfin, n’attendait que ça. Comment son père avait pu choisir pareil gendre ? Plusieurs mois passèrent, et Meredith attendait désormais avec crainte le moment de leurs retrouvailles. Ces mains, qui autrefois lui prenaient doucement le poignet pour la rassurer, la tenaillait. Ces yeux, qui la couvaient doucement, la dévoraient brutalement. Elle tremblait, et l’horrible jeune homme se délectait de cette peur. Tous deux savaient comment cela allait finir, et quand elle ne pouvait dormir la veille et le lendemain de leur entrevue, lui s’affichait en plein forme et la narguait.
Elle décida d’aller parler à son père, cet homme illustre qu’elle n’avait toujours vu que par des alcôves et qui lui parlait par messages. Elle se cacha au dernier moment pour voir son tortionnaire entrer dans le bureau avant elle.

« Elle ne veut toujours pas, et c’est de pire en pire !
- Que veux-tu que je te dise ? Débrouille-toi !
- Ai-je votre accord pour faire à ma méthode ?
- Fais comme tu veux, je n’ai pas gardé cette fille d’indigente pour décorer la demeure ! Tu es mon fils et tu dois te reproduire. »

Fille d’indigente ? Son fils ? En silence, elle s’observa. Petit gabarit femelle. Lui, gros gabarit mâle. Ayant lu le petit manuel du Theriantrope, elle ne mit pas longtemps à glisser la dernière pièce du puzzle. Merideth accepta son destin sans broncher et retourna, docile, dans sa chambre, bientôt  suivie par l’odieux fiston. Elle se laissa faire, le laissa la toucher. Elle se dénuda, s’assit sur le lit, l’attendant, impassible. Il s’approcha, un sourire de triomphe aux lèvres. Elle se pencha, son aura transparaissant d’émotion, et le mordit de toutes ses forces à l’entrejambe, avant de fuir sous sa forme animal à toutes pattes, bondissant comme un lièvre et filant comme le vent. Elle eut la surprise de découvrir que les domestiques l’aidaient. Son précepteur lui-même proposa de la cacher chez lui, mais trop méfiante, elle refusa cette aide pourtant honnête et partit par les même chemins que sa mère avait emprunté en sens inverse il y a quelques années.

Elle découvrit petit à petit l’histoire de sa mère, suivit à rebours son épopée à travers la campagne anglaise. Ainsi, elle était la fille d’une atavique ? Et loin d’être son père, l’homme qui l’hébergeait n’était que le rebut d’une ancienne grande famille de Theriantropes Serpent qui se mourrait. Son vrai père était inconnu, à part quelques menus détails, comme ses cheveux blonds, et sa theriantropie certaine. Et quand elle arriva à Londres, ses idées étaient claires : retrouver son père.

Mais la capitale tentaculaire était un labyrinthe pour la jeune fille qui n’avait connu rien d’autre que sa petite ville sympathique. Elle se frotta aux dockers peu aimables, aux bourgeois pédants, aux gentilshommes hautains de la haute société et aux voleurs des bas quartiers. Personne ne savait qui était son père, et les membres de la race mêlée cachaient soigneusement tout aura ou esprit animal. Néanmoins, après des mois de recherche, un homme lui dit connaître son père, ou du moins qu’en Theriantrope issu des meilleurs milieux, il avait forcément fréquenté, s’il n’y était pas encore, le Manoir Adamovovitch.

Quand une jeune fille de petit gabarit vint la voir en disant vouloir aller au Manoir de la famille Adamovitch, vous pensez bien que le marchand d’esclave se frotta les mains et accepta gracieusement de la transporter gratuitement.  

Quel est ton p'tit pseudo ? Hum je en sais pas….
Quel âge as-tu ? Ha ha 20 ans. L'âge à partir duquel on commence à vieillir.
Comment nous as-tu trouvé ? À force de rôder sans oser me lancer, je ne sais plus. Partenariat de partenariat je crois.
Changerais-tu quelque chose ? Hum non, ça va. Ha si, à « votre personnage » dans le code de la fiche, pas d’accent circonflexe =) Et pourquoi écrire aussi petit ?? Mes yeux de vieille mémé (comment ça, je suis encore jeune ?) peinent à déchiffrer ma propre fiche.
Quel est le code du règlement ? C'est la danse du PAN, c'est la danse du DA ! *danse*
Là tout de suite plutôt fraise ou banane ? *essaie de ne pas y voir une métaphore sexuelle* Fraise ?