Lulu Kiowa

Feat : Howl - Charlie-Bowater

Nom ; Kiowa Prénom ; Lulu Surnoms ; « Sova », chouette en russe Âge ; 16 ans Date de naissance ; 7 octobre 1895 Sexe ; Femme Origines ; Amerindienne Groupe ; Esclave Rang ; Rebelle Orientation sexuelle ; Bisexuelle Race ; Rapace – petit gabarit – Chouette des Terriers

Caractère
farouche – effrontée – rancunière – impulsive – terre à terre

Le précédent Maître de Lulu :« Mr M., ci-joint votre harpie.
Non content d’ajouter à ma collection une chouette, vous m’avez aussi vendue une sauvageonne mal dégrossie, vindicative, et qui a en guise de serre des crocs qu’elle montre en toute occasion. Son sang est trop félin et trop chaud pour ne serait-ce que prendre du plaisir à la dompter.
En ma qualité de canidé je ne puis supporter cela. En tout cas pas dans cet état. Si vous vous engager à la dresser je la reprendrais peut-être, mais pour le moment il en est hors de question !
Cette drôlesse n’est même pas bonne cuisinière, elle est maladroite, peu civilisée et je suis obligé de la contraindre pour la faire obéir.  Chaque jour est un combat de longue haleine ne serait-ce que pour lui donner une vêture présentable. Elle ne démord pas de ses coutumes et me fait honte en paraissant de la sorte devant mes proches.
En plus de cela elle est insolente, parfois agressive, rien de lui fait baisser le regard, même quand j’utilise des phéromones ou autre pouvoir de gros gabarits… Elle vous fixe de ses deux grands yeux verts et vous fait bien savoir qu’elle ne se plie que parce que votre pression lui est trop insupportable pour rester debout.
C’est une fugueuse et je ne compte même plus le nombre de fois où j’ai du battre les chiens pour la retrouver parfois perdue très loin dans mon domaine… Je croyais que les chouettes de terrier étaient casanières. Une fois de plus sa part féline ressort bien trop fortement.
Alors certes elle est très belle mais prenez garde : sous ses airs de tout petit gabarit, elle pourra vous faire les pires saloperies... Bien que je lui ais pris sa virginité, je peux vous assurer que si elle avait pu, elle m’aurait mordu ou arraché le cœur…  
Lulu est un nom bien trop doux pour une enfant aussi brut de décoffrage. Sauf si on l’interprête comme le diminutif de Lucifer… Sans le côté malfaisant de Lucifer, et c’est bien là sa seule qualité…
Cordialement, Lord Bernard. »

Le marchand d’esclave : « Approchez approchez gentes dames et damoiselles, homme et damoiseaux ! Chère famille Adamovitch et chers seigneurs…
Aujourd’hui je vous amène une pure petite beauté tout droit venue des amériques ! Placide et contemplatrice, elle vous ravira de sa belle voix et de sa beauté sauvage… Son esprit vif connaît déjà notre langue et elle la parle très bien.
Rapide et anticipatrice, elle observe beaucoup et comprend très vite. Elle sait aussi se faire très discrète et même parfois invisible. Bonne travailleuse, encouragez-là et elle fera des merveilles.
Mais si vous appréciez aussi le côté sauvage, sachez qu’elle en conserve toujours une part, magnifique, qui égayera vos moments. Toute en candeur, ses origines barbares en font un être qui ne demande qu’à être choyé, être adopté. Ne vous fiez pas à ses airs craintifs, elle sait très bien affronter l’adversité.
Elle a encore beaucoup de choses à apprendre et aime ça. Il ne tient qu’à vous de l’alphabétisée et de la lettrer pour qu’elle rayonne encore plus. Messieurs dames, croyez moi, c’est un vrai joyau de collection, un diamant brut à tailler.
Sa part animale est quant à elle toute en légèreté et vous ne pourrez qu’adorer l’avoir près de vous. Lulu est une petite chouette rare et curieuse…
Quelqu’un d’intéressé… ? »

Lulu : « Encore un nouvel endroit, encore de nouvelles têtes… Encore plus étranges. Des vêtements encore plus fous et des allures toutes aussi bizarres. Combien y a-t-il réellement de mondes par delà les mers… ?  
C’est le troisième lieu que je découvre depuis mes plaines vertes. Aucun des trois ne ressemblait aux autres. Cependant, celui-ci me fait moins peur. Maman disait souvent que le passé est derrière, le futur est un mystère mais aujourd’hui est un cadeau c’est pour ça qu’on l’appelle « présent ». Alors, aujourd’hui sera forcément moins pire qu’hier.
Je suis bien plus forte qu’hier et le serait encore plus demain. Ses hautes murailles ne m’empêcheront pas de rester moi-même. Pas même les regards que vous portez tous sur moi, vous ne savez pas qui je suis réellement, au-delà de ma rareté et des mon apparence différente de la votre.
Mordez-moi et je vous garanti que je finirais par vous manger tout entier, en vous grignotant à petit feu. Enlacez-moi dans vos bras et si je ne le veux pas, vous en ferez rapidement les frais. Châtiez-moi et si c’est absolument injuste, je vous le ferai payer au centuple, attention à vos proches.
Alors oui, je ne suis qu’une minuscule chouette, un petit gabarit sans pouvoir, je n’en reste pas moins fière dans le sens où je ne me laisserais pas souiller par ce que vous pourrez me faire… Je suis pleine de ressources, moi j’ai grandit dans un pays bien plus hostile que votre immense maison de pierres froides…  »

Une ombre passe à toute allure, allant se confondre avec celles des grands arbres. A une dizaine de mètres derrière elle c'est toute une troupe qui court en criant. Mais l'ombre est plus agile et plus rapide.
Un corps svelte, est relié à cette ombre toujours gracieuse. Longiligne et élancé, on le croirait plus grand qu'il ne l'est en réalité, à peine 1m60 au dessus des fleurs. La jeune fille, reconnaissable à ses longs cheveux châtain lui tombant au bas des reins, est assez bien formée pour son âge mais sans opulence. Alors qu'elle continue de fuir, cette crinière devient une sorte de camouflage alors qu'elle zigzage entre les haut arbres de la forêt où elle vient de pénétrer.
En alerte constante, ses grands yeux verts scrutent sans cesse autour d'elle. Ils tirent légèrement sur le jaune, lui donnant un regard animal, parfois félin. Pourtant, c'est bel et bien un minuscule oiseau qu'elle devient lorsque l'envie lui en prend. Elle sait parfaitement maitriser sa forme animale.
D'ailleurs, c'est le moment. S'accroupissant derrière un bosquet, tout son corps se tend. Les peaux taillées qui lui serve de vêtements se froissent plus encore. Regardant autour d'elle, immobile quelques instants, elle se redresse d'un bond, tapant du pied. L'instant d'après, la chouette s'envole en battant fortement ses petites ailes.
Les hautes branches lui donne un refuge et elle s'y pose, redevenant humaine, une fois bien assise sur une des plus grosses. Ses fines et longues jambes nues ont la peau mordorée, comme le reste de son corps. Les battant doucement dans l'air frai, elle se penche pour regarder en bas. Entre ses longs cheveux, ses oreilles se tendent, ouverte au moindre bruit. La plume de corbeau dans ses cheveux bruisse doucement dans le vent.
Totalement penchée en avant, immobile, une main sur le tronc de l'arbre et l'autre agrippant la branche, elle écoute les bruits de la forêt mais surtout ceux produits par ceux qui la pourchassent. Et elle ne les entend plus. Du tout.
Son beau visage toujours arrogant est orné d'un maquillage indigène, rappelant le dessin de ses plumes lorsqu'elle devient chouette. En cet instant, ce dernier est relativement crispé, peut-être un peu craintif alors que son cœur bat la chamade derrière sa jolie poitrine, faisant se tordre légèrement son ventre plat.
Ce silence était trop étrange pour être normal. Elle ne s'est pas rendue compte que ses assaillant étaient déjà derrière elle. Comment échapper à un serpent et deux chiens de chasse ? Le rampant est déjà à côté d'elle, s'enrôlant autour de sa taille. Surprise, elle tombe alors et en bas, les deux chien redevenus hommes l'attrapent et les trois la ramène chez Lord Bernard.
C'est la 4ème fois qu'elle arrive à s'enfuir et va de plus en plus loin dans le domaine.

Avant l'arrivée des blancs sur mes terres ancestrales, les miens étaient beaucoup plus nombreux.
Les thérianthropes étaient disséminés sur les terres en plusieurs tribus, rassemblées sous leur totem animal. Certes, ces tribus étaient beacoup moins nombreuses et grandes que celles des Singes, mais nous étions forts.
Avec l'arrivée des blancs, les familles thérianthropes durent se rassembler, ne formant alors qu'une seule tribu. Plus de la moitié des miens avaient déjà été tués mais moi je n'étais pas encore née lorsque tout ça c'est produit. Moi, je suis née dans la nouvelle tribu, celle où tous les thérianthropes étaient mélangés...
Ainsi, ma mère est un lynx des montagnes et mon père un cougar des rochers. Moi, je suis née chouette des terriers, apparition soudaine, la première depuis une centaine d'années, si ce n'est plus, d'après mon père... Apparement je tiendrais ce sang d'une de mes arrière-arrière-arrière-ect... Grand-mère parternelle. Et tout deux en étaient fiers.
J'ai grandi comme n'importe quel enfant de cette tribu toujours en vadrouille. Mon sang de chouette était rare et fragile, aussi mes parents m'ont ils élevé comme un félin. Oiseau et chats ne sont finalement pas si éloignés que ce que l'on pense, leur caractéristiques se rejoignant facilement. J'ai pu étoffer mes capacités, même si mon grade de petit gabari ne me permettra jamais d'égaler plus fort que moi.
Les blancs avancaient toujours plus dans nos terres, nous faisant reculer chaque jour. J'ai grandi dans une certaine angoisse, une certaine peur qui m'a très rapidement pris mon insouciance. J'étais femme bien avant la commémoration du printemps, ce moment où tous ceux nés la même année que moi passent à l'âge adulte lors d'une cérémonie très importante pour les miens... A dire la vérité, je ne l'ai jamais faite, puisque l'on m'a arrachée au mien un an avant mon tour...
Un matin, les blancs nous ont surpris. C'étaient des blancs thérianthropes, essentiellement des canidés, même si pas forcément de gros gabarits, bien plus nombreux que nous. Nous n'avions eu que quatre issues ce matin là : combattre, mourir, se laisser attrapper ou s'enfuir... Je voulais m'enfuir, mais je me suis faite attrapper.
Alors qu'ils me ramenaient vers les cages sur roues qu'ils avaient construit à cet effet, j'ai vu ma mère gisant dans son sang et mon père continuant vaillament de se battre. Nous qui vivions dans la nature, avec des armes fabriquées en son sein, n'avions que peu de moyens faces aux blancs et leur bâtons cracheurs de feu et grondant comme le tonner. La cariole où l'ont m'avait enfermée avec d'autre s'était mis en branle, s'éloignant de tout ce que j'avais connu.
Je ne sais pas si mon père a survécu ou non. Au fond de moi, je l'espère. Et s'il est vivant, qu'il viendra me chercher. S'il me retrouve...
Enchainée dans le ventre d'un immense bâteau, tanguant parfois dangeuseument sur les flots, je n'ai pas vu le soleil durant des semaines. Lorsqu'enfin je pu respirer un air plus pur, j'étais débarquée sans grand soin dans un nouveau monde. Des odeurs, des rumeurs, des bâtiments incroyables, toute une foule de personnes qui m'étaient trop étrange. J'ai eu peur ce jour là, vraiment.
Être enfermée dans le noir est finalement bien moins angoissant que de se retrouver projeter dans un monde totalement inconnu auquel il va falloir s'adapter... Mais, je n'ai PAS envie de m'y adapter...!
On m'a battue, insultée, jettée dans la boue, traitée comme un animal... J'aurais eu la peste et on m'aurait laissée tranquille... Mais la mort n'est pas pour moi une alternative, ni un échappatoir. Au contraire, elle n'est pour moi que lâcheté. Jamais ne je choisirais cette option. Certains personnes disent vouloir mourir par dignité mais il n'y a pas de mort digne. Notre corps nous lâche parfois à un âge avancé, ou quand on vient au monde, mais ça arrive fatalement, il n'y a jamais de dignité là dedans. Et moi si je dois mourir, ça sera de vieillesse.
J'ai donc passé plusieurs semaines dans la boue, à m'accomoder de ces nouvelles odeurs avec le  peu des miens ayant survécu à la traversée de la mer. Et un jour, on nous a pris nos vêtement, on nous a plongé dans de l'eau glacée et frottés avec des choses grasses qui ont laissé un drôle de film et une odeur très particulière sur nos peaux. “Savon”, ils apellent ça... L'après-midi même, on nous vendait au plus offrant parmis les thérianthropes de cette ville grise.
J'atterrit donc chez un certain “Lord Bernard”. Un moyen gabarit, un chien... Cet homme semblait avoir fait fortune et était ce que les gens d'ici appellaient un “nouveau riche”... Pas encore tout en haut de la hierarchie mais respecté quand même.
Je ne comprenais rien à la vie de ces blancs, ils parlaient sans cesse “d'argent”, que plus on en avait, plus on était forts... Pour ma part, seul le courage face à l'adversité compte. Et j'en étais remplie.
Ma vie chez cet homme n'a pas du tout été une partie de plaisir, mais je m'en suis sortie... J'ai usé sa patience et me suis renforcée de tout ce qu'il a pu me faire. Il m'a peut-être pris ma dernière part d'enfance, mais trois mois après seulement, il me renvoyait au “marchand d'esclave”... J'y passais encore quelques semaines puis un long voyage commença.
Cette fois-ci, nous étions à bord d'une nouvelle cage tirée par deux rosbustes chevaux. Il n'y avait déjà plus aucun des miens, aucun visage connu parmis les figures tristes des gens dans cette cage... Un voyage qui dura des semaines, plongé dans le silence, nous rassemblant juste les un contre les autres alors que la morsure du froid devenait de plus en plus forte...
En cet instant les grands feux de joie allumés au centre de mon campement me manquaient au plus haut point. Fermant les yeux, je m'imaginais danser autour, ma peau se réchauffer... Et puis l'ont arriva devant les grilles d'une immense bâtisse.
Une fois de plus, je n'avais encore jamais vu pareille chose.
Passant le portail de fer, nous furent amené à l'arrière du bâtiment de pierre et installé dans une pièce tout aussi grande. Décorée de choses que je ne pourrais décire, il y faisait à peine plus chaud qu'à l'extérieur bien qu'un feu avait été allumé dans un renfoncement de mur.
Et nous attendirent, debout, immobile, sales et un peu puant... Jusqu'à ce que les habitants du lieu arrivent et que nous furent de nouveau présenté pour être vendu...
Et je fus la seule à être achetée, conduite dans un nouvel endroit froid et humide, avec de nouvelle personne. On me dit qu'il me fallait attendre la venue de mon maître...
Non, je n'ai aucune maître si ce n'est moi.

Quel est ton p'tit pseudo ? Ai Vân
Quel âge as-tu ? La vingtaine.
Comment nous as-tu trouvé ? Grâce à Kirill
Changerais-tu quelque chose ? Un peu trop de vert mais bon, on va s’y faire XP
Quel est le code du règlement ? Validay !
Là tout de suite plutôt fraise ou banane ? Ni l’un ni l’autre Oo