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La manoir des Bêtes

 
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 Orphee, le bâtard [terminé !]

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2 participants
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Orphee Zakrevski
Crocodile
Crocodile
Orphee Zakrevski
Orphee, le bâtard [terminé !] Rl6uQnx7xZ
Race : Crocodile à double crête
Orientation : Pansexuel
Dominance : Dominant !
Messages : 43
Propriété : + Domestique : Javier Serrano ?
+ Esclaves : Myron Nyberg & Alekseï Vazov
Emploi/loisirs : Noble
Humeur : Brutal

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MessageSujet: Orphee, le bâtard [terminé !]   Orphee, le bâtard [terminé !] EmptyDim 14 Déc - 21:30

Orphee Alexei Zakrevski
« Mais toujours le plaisir de douleur s'accompagne. »



© Feat : Kei - Ken Ga Kimi
Nom ; Zakrevski
Prénom ; Orphee, Alexei
Surnoms ; Le bâtard
Âge ; 25 ans
Date de naissance ; 7 Avril 1886
Sexe ; Homme
Origines ; Reconnu par Zakrevski, considéré comme Russe.
Groupe ; Noble
Rang ; Résident envoyé par sa famille.
Orientation sexuelle ; Pansexuel
Race ; Crocodylus Porosus (Crocodile à double crête), gros gabarit

Caractère
Sensible • Fermé • Brutal • Méprisant • En demande

♛ Your Psychology
BE OR NOT TO BE, THAT IS THE QUESTION.

Il y a peu de choses que je confie. Peu de mots qui sont sincères. Dans la retenue et le mensonge permanent, j'enfile un masque, je suis un autre. Être soi-même, c'est être vulnérable, exposer ses véritables faiblesses et en subir les conséquences. Je suis pourri. Pourri de l'intérieur, constamment écartelé par tout ce qui m'incombe. Je n'ai les épaules ni de porter ma famille ni de supporter mon existence, je crois que c'est de là que tout est né.

Je ne fais confiance à personne. Je suis incapable d'entretenir une véritable amitié. Pour moi, tu domines ou tu es dominé. Il n'y d'égalité que dans la force que tu entretiens sur un autre. Je suis mon propre ennemi, mon propre cauchemar. Je dors peu, et très mal. Les angoisses que me réservent le sommeil ne sont pas contrôlables. Et je déteste ne pas avoir le contrôle.

Je n'aime qu'une chose, observer. J'ai le regard fixe, et j'apprécie particulièrement les défauts. Je les trouve esthétiques. Ce sont ceux qui font que nous ne sommes ni divins ni parfaits. J'ai régulièrement pris des chasses - ou bien pire - en me laissant entraîner dans une contemplation trop longue au goût du propriétaire du corps visé. C'est involontaires. Les corps me fascinent. Je perds pied avec la réalité, je me laisse submerger. Je suis dépendant de mes propres émotions. Et ceux qui me fréquentent depuis longtemps sont tributaires de mes sautes d'humeur.

Dans les bons jours, je suis parfaitement normal. Le calme ne m'est autorisé que lorsque je m'instruis en lisant dans mon coin. J'aime avoir de la compagnie, et ne pas dormir seul. Mais j'ai également de plus gros défaut. La douleur... Je suis incapable de faire passer ce que je ressens aux autres. Il n'y a que la douleur qui soit transmissible du mental au corps. Alors c'est un exutoire, une libération immense que de marquer de manière indélébile la souffrance d'autrui lorsque je suis au plus mal.

On me voit comme un sadique. C'est faux. Je ne fais pas mal par plaisir. Du moins, pas pour mon seul plaisir. C'est un partage, c'est une offrande, c'est une manière de m'exprimer. Je ne vis pas, j'erre. A la recherche de quelqu'un, quelque chose qui motivera mon existence. Donner. Recevoir en retour. Rendre. Être remercié.

Ils ne savent rien de la douleur de la rupture de cette chaîne de l'échange. Autour de moi, je ne vois que des grains de sables qui se glissent dans l'engrenage logique des constructions sociales. Tic, tac. Inexorable, ils finiront tous par flancher.

♛ Your Physical
BE OR NOT TO BE, THAT IS THE QUESTION.

Plus je m'observe, et plus je me dis que la génétique a un drôle de sens de l'humour. Mes racines doivent prendre place quelque part entre l'Océan Pacifique et le Sud de l'Asie. Quelque part où on ne s'attend à trouver ni un Russe ni un thériantrope comme l'est mon père. Et plus j'y réfléchis, plus je me dis qu'il faut être sacrément aveuglé par la fierté pour croire que je suis son fils biologique. Je le dépasse de deux bonnes têtes, et c'est sans compter sur la largeur de mes épaules. Ma peau est aussi sombre que la sienne est claire. Lui qui se tient si droit dans ses costumes me réprimande sans arrêt à cause de mes couches de tissu trop ostensibles à son goût.

Je suis une opposition vivante. Aussi blond que l'est ma mère, je n'ai hérité que de ses grands yeux de biche et sa chevelure si claire qu'elle jure sur le sommet de mon crâne. Un physique qui tranche trop sévèrement avec ma taille et mon gabarit. Je fais mon possible, au quotidien, pour paraître moins grand. Moins imposant. Moins moi-même. J'aimerais vraiment, entrer dans leur moule. J'adorerais être capable de me tenir sagement engoncé dans une tenue qui gratte. Me fondre dans le décor et prendre une femme sage pour faire de petits thérianthropes. C'est une peine perdue, j'effraie tout le monde avec mon attitude de sauvage.

Ceux qui m'ont régulièrement fréquenté savent que je suis physiquement très maladroit. J'ai l'impression d'avoir des jambes trop grandes, et je me promène sans arrêt le dos voûté pour ne pas trop surplomber mes supérieurs. Mon père, en l'occurence. Je n'aspire pourtant qu'à une chose, la liberté. Et elle s'exprime dans chacun de mes gestes. Je dispose d'une palette d'expressions faciales dont la moitié sont inconnues à ce pète-sec au cul gelé. Je suis vif, j'entretiens mon corps en me dépensant dès que j'en ai l'occasion, et l'esprit en lisant tout ce qui peut l'emmerder. J'ai laissé pousser mes cheveux par provocation, mais maintenant je les garde mi-longs par pratique. Depuis que l'hiver est arrivé en Russie, même pour moi qui suis un croisé des pays chaud la température est un peu trop rude.

Je crois que j'effraie les gens. Il faut dire que j'ai du mal à être aimable, et que ça se voit au premier coup d'oeil. Je parle avec les mâchoires serrées, les sourcils froncés, l'air plutôt hostile. C'est inconscient, presque instinctif, c'est une question de survie. Pourtant, je m'amuse de beaucoup. Surtout du malheur des autres. Me voir sourire est un rare privilège dont on revient avec des séquelles. J'essaye de me contrôler pourtant. D'enfouir dans une boîte tous les sentiments qui m'assaillent sans arrêt. J'en suis incapable, cela se voit, alors je m'isole, et les crises se répercutent sur ma nuque et mon crâne.

Ils sont parsemés. De lésions, de croûtes, de griffures, de marques d'une crise brutale et incontrôlable. Mes ongles sont mon outil de châtiment personnel. Dans la pénombre et la solitude, il n'y a que la douleur qui me calme. Quelqu'un, un jour, m'a décrit comme un être en souffrance. Je garde  dans le dos la cicatrice nette de chair brûlée de notre altercation.

Je n'aime pas mon corps.

Non vraiment, je ne l'aime pas.

♛ Your Story
BE OR NOT TO BE, THAT IS THE QUESTION.

Sordide. C'est le mot qui qualifie le mieux les périgrénations qui m'ont mené à emménager pour une durée indéterminée au manoir des Adamovitch. Dans ce monde d'insectes et de singes stupides, je fais partie des perles rares. Ceux qui, à la loterie génétique, ont remporté le gain le plus précieux : leur place parmi les thériantropes de gros gabarit. A mon origine existent deux familles. La famille des Zakrevski, une longue lignée de gros ursidés ayant fait fortune dans l'import et l'export de liqueurs rares et exotiques. Cette famille, immensément riche, a toujours envié les Adamovitch. Dans le monde des thérianthropes on trouve toujours plus gros que soi. Ma mère est une Kakovitch, descendante de bonne famille de félidés, elle était promise depuis bien longtemps à mon père. Il me semble que cela s'est même réglé avant qu'elle ne pousse son premier cri.

Distinguée et rafinée, se retrouver au bras d'un rustre et d'un marchand ne lui a pas convenu. Elle qui avait vécu plutôt modestement a alors commencé à dépenser l'argent qui lui revenait de son mariage. Aux cartes, elle perdit toute sa dot. Après avoir subi les foudres de son "cher et tendre", elle lui a fait un scandale pour qu'il l'emène avec lui lors de ses voyages d'affaire. Le père Zakrevski est assez peu chez lui. C'est un gros... ours. Le plus typique de tous les russes que j'aie jamais vu. Barbiche fournie, balafre en travers de la figure, cheveux-buisson et muscles beaucoup trop développés pour n'être dûs qu'au commerce. Je suis encore persuadé qu'il remporte ses contrats en cassant des dents et brisant des crânes.

Enfin. Les gros gabarits ont, comme tout le monde le sait, beaucoup de mal à se reproduire. Ce n'est pas de notre faute, c'est une plaisanterie amère de la nature. Contre nos privilège, nous devions payer un tribut. Le voilà : avoir une descendance est une problématique de tous les instants. Pour ne pas que notre race s'éteigne, un couple doit avoir au moins deux enfants. C'est une question de survie. Sauf que, croyez-le ou non, mais je crois que Zakrevski a compensé un problème sous la ceinture par un caractère exubérant. Impossible une fois devant ma mère de passer à l'acte. Rien, jamais, pendant plus de cinq ans. Et du jour au lendemain, au retour d'un voyage d'affaires en Thaïlande, elle s'est mise à vomir.

Vertiges, nausées, fatigue intense. Ils ont cru qu'elle était tombée malade d'une obscure pathologie du touriste. Elevée dans son beau petit manoir avec de la fourrure et des domestiques à foison, ma mère a la santé plus fragile qu'un flocon en verre. Après consultation médicale, toute la famille a été rassurée. Ma mère n'était pas en train de passer l'arme à gauche, mais en phase de donner la vie. Seul bémole ? Le mariage n'avait jamais été consommé dans de bonnes conditions. Impossible, physiquement, biologiquement, que l'enfant, moi, ait été du père Zakrevski. Trop bon, trop con. Il a tout fait pour que sa grossesse se déroule au mieux. Et lorsque je suis né, avec une aura de Crocodile à double crète, il m'a même reconnu en tant qu'héritier alors que j'appartenais ostensiblement à  ses partenaire commerciaux Thaïlandais.

Certains diront qu'il n'a eu aucune fierté. Je pense qu'au contraire il a eu énormément de courage. D'accepter que sa tendre et frêle aimée ait copulé avec un autre. Qu'un héritier de son nom pouvait ne pas être de sa lignée. Mais son comportement de chevalier blanc a eu un effet dévastateur sur ma mère... et sur moi. Elle est rongée par la culpabilité. Et si aujourd'hui elle subsiste encore c'est sans doute parce qu'elle ne trouvera le repos que le jour où il sera parti. Elle m'a couvé. Protégé. Aimé plus que de raison. J'étais son trésor, son amour, son seul et unique. Et pourtant, elle me déteste.

Je suis la preuve de ses infidélités. Tout reconnu que je suis, je ne trompe personne avec ma peau sombre et mon aura de reptile. Je ne veux appitoyer personne. Mais vivre avec le diable et la douceur incarnée en une seule personne ne m'a pas laissé sans trace. La violence et la douleur sont mes plus vieilles amies. Le pouvoir né de ma place de privilégié les a exacerbées, et j'ai fini par m'user. Elle m'interdisait de voir d'autres personnes, mais me reprochait d'être avec elle. Elle pouvait me cajoler un moment, puis m'arracher les cheveux la seconde suivante. Tout témoins qu'étaient les domestiques, en l'absence du père Zakrevski ils ne pouvaient rien y faire. Je me suis laissé détruire pour son bien, perdant peu à peu ma foi en ce qu'elle était. Ce qu'elle représentait. Tout ce qui touche à ma mère est tabou. Je ne veux pas en entendre parler.

Je me suis éloigné. J'en avais un besoin vital. Dès que je l'ai pu, j'ai accompagné le père Zakrevski en voyage d'affaire. Je me suis découvert un don pour flairer l'embrouille et lui ai évité ainsi plusieurs entourloupes. J'aurais pu rester longtemps avec lui si je ne m'étais pas trouvé en période très basse lors d'un de nos déplacements. Je suis un hérisson de métal. Une énorme chataîgne blindée qui n'accepte pas qu'on essaye de la toucher à coeur. La fille de ce gros partenaire commercial a voulu jouer aux psychologues. Analyser mon comportement alors que j'étais en pleine crise. J'étais roulé en boule, dans un coin sombre, à moitié camouflé par un des rideaux du salon. Elle s'est approchée, je l'ai renvoyée, elle ne l'a pas apprécié, en est venue aux mains.

Homme ou femme, je ne fais pas de différence. Personne n'a le droit de me toucher sans mon autorisation. J'ai trop l'habitude des caresses qui finissent en pincements. Des câlins qui m'envoient la tête contre le mur. Je suis sorti de mes gonds, et je l'ai fait saigner. Et cette cruche ? Elle a trouvé justifié de se défendre au tison. Si j'ai réussi à échapper à sa furie les deux premiers coups, elle m'a eu lorsque je battais en retraite. La douleur était...abominable. L'odeur de ma propre chair brûlée et la colère, blanche, m'ont fait m'évanouir. J'en porte une trace tuméfiée dans le dos.

L'affaire a été jugée très vite. Le père Zakrevski, ayant comme seul témoin la demoiselle, a jugé justifié de m'envoyer en "ambassadeur" auprès des plus gros poissons des thérianthropes. Officiellement, j'ai donc emménagé avec tous mes livres et des caisses de liqueurs pleines en tant que futur partenaire commercial de la famille. Officieusement, je sais que je suis au placard. On veut me faire oublier.

Tic, tac. Inexorables, les souvenirs s'amenuisent. Les marques restent. Les masques tombent. Perpétrrer la race, trouver un bon parti, vendre des marchandises sont trois missions tellement anodines qu'elles me remplissent d'amertume. Je veux vivre. Vivre libre. Et trouver quelqu'un, ici, à qui transmettre ma douleur.

Le principe des vases communiquants... quelle belle arnaque.

♛ Behind Your Character
BE OR NOT TO BE, THAT IS THE QUESTION.


Quel est ton p'tit pseudo ? Ashley ~
Quel âge as-tu ? 22 ans maintenant
Comment nous as-tu trouvé ? Double compte =)
Changerais-tu quelque chose ? L'écriture de la CB est trop petite @@ je suis obligé de naviguer en 125% pour lire
Quel est le code du règlement ? Viens que je te réchauffe~
Là tout de suite plutôt fraise ou banane ? les deux '-'
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Aleksandar Iliev
Canidé
Aleksandar Iliev
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Race : Canidé - Chacal Doré
Orientation : Bisexuel
Conjoint : Pwah ! C'est quoi ce truc >.>
Dominance : Ambivalent, mais j'ai pas franchement l'occasion de dominer quelqu'un... (gros soumis sévèrement refoulé surtout)
Messages : 341
Propriété : + Maître : Dimitri Adamovitch
Emploi/loisirs : Lever le cul à tout ceux qui passent ? Ah nan, faut pas confondre esclavagisme et prostitution.
Humeur : Chiante <3

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MessageSujet: Re: Orphee, le bâtard [terminé !]   Orphee, le bâtard [terminé !] EmptyLun 15 Déc - 19:48

Bienvenue ! Tout est au poil, je valide 8D

Orphee, le bâtard [terminé !] Image-validation-01
Tu es validé
Tu peux maintenant aller faire ta fiche de rps et ta fiche de liens pour que nous puissions te découvrir d'avantage et suivre ton personnage fraîchement validé dans ses folles aventures au manoir. Que tu sois un membre de la classe supérieure ou de la classe inférieure peut importe, mais nous te conseillons d'aller faire un tour vers les demande de propriétés pour que tu puisses posséder un domestique et des esclaves ou bien un maître. Pense également à faire ta demande d'appartement si tu es un Adamovitch ou un noble, en prenant garde à faire attention au lieu choisi pour ta résidence. Après tout cela, tu seras fin près à nous rejoindre en zone rpg. Et si tu faisais une petite demande de rp ?

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